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SAINT-MARTIN-DE-CASTILLON

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ON S'AMUSE AVEC LES OCRES

Okhra, c'est beau les ocres, pour les grands et les petits... 

Artiste ou pas ? Dans tous les cas vous le deviendrez avec l'expérience ôkhra ! Une activité coup de coeur pour découvrir les Ocres autrement !

Un moment familial qui finira forcément dans l'album souvenirs de vacances ! 

Une façon ludique de découvrir les Ocres

Comment est-ce qu’on fait une peinture ? Et avec quoi maman ?

Ma fille avait envie de savoir et j’ai trouvé le bon conseil à l’office de tourisme de Roussillon, le village le plus coloré au monde. Là, on m’a recommandé une initiation adaptée aux 6/106 ans où on pourra s’amuser ensemble.

Okhra, dans une ancienne usine d’ocre, vit avec la couleur et transmet les savoir-faire. C’est juste à l’entrée du village.

Armée de pinceaux et de … farine, œuf, fromage blanc, huile de lin, l’atelier commence.
L’animateur donne quelques informations sur les ocres et les techniques. On fait connaissance avec les pigments, des matériaux bruts (minéraux, végétaux, animaux, synthétiques et artificiels), les liants, les diluants.
Mais, la question centrale, c’est le support. Bois, papier, plâtre, chacun a sa recette de fabrication. Et comme en cuisine, on sépare, on incorpore, on mélange, … Comme un chef ! Et les enfants bien encadrés, participent et mettent la main à la pâte !

Au cours de l’atelier, on fabrique des peintures et chacun repart avec son nuancier personnel.

Tiens, je dois repeindre la chambre. Direction la boutique d’ôkhra, je vais trouver tout ce qu’il me faut.

Cette vue imprenable sur les Ocres vous laissera sans voix !

Des clichés uniques vue du ciel, des champs de lavande, de vigne, de blé... vous attendent dans les airs !

L'envol du matin

 

Le Colorado Provençal sommeille. C’est le petit matin, il est 6 heures : l’aventure appartient à ceux qui se lèvent tôt.

Au milieu d’un champ, Hervé Maucci étale la toile de 28 mètres de long. On met les ventilateurs en marche. Et elle gonfle, elle gonfle sous les timides rayons du soleil.

Les passagers semblent impatients : une heure entière de vol au–dessus des ocres !

J’ai hâte d’être baptisé … en montgolfière. Depuis 1783, les géniaux frères Montgolfier ont fait rêver des générations d’aventuriers et de poètes avec ce ballon d’air chaud.

On me rappelle que c’est d’ailleurs la flamme et la chaleur qui va le faire décoller.

Tout le monde est à bord dans le frêle esquif : une nacelle en osier qui accueille jusqu’à 12 personnes.

Hervé le pilote met en route les quatre brûleurs, le ballon s’élève doucement, tout doucement. Le sol s’éloigne, le ciel est à moi ! Aucune secousse, la stabilité est incroyable.

On aperçoit les villages perchés du Luberon, Rustrel, Caseneuve et sa forteresse, les quadrillages des champs de lavande, de vigne et de blé. Au-dessous, les ocres colorés, les cheminées de fées, les falaises comme découpés par un artiste géant. Quelques marcheurs lève-tôt me font même bonjour !

On monte encore, presque 1200 mètres d’altitude. Le calme est presque irréel, le monde est tout petit.

Mais l’heure passe très vite. On cherche un champ non cultivé pour se poser et c’est le vent qui décide (en cas de besoin, la nacelle a des réserves de propane pour plus d’autonomie). En perdant de l’altitude, on compte sur l’expertise du pilote qui doit naviguer avec les courants.

Le véhicule de Vol-Terre a suivi par la route. Le ballon atterrit avec une douceur surprenante et on participe avec plaisir au démontage du matériel. Le soleil est maintenant bien levé.

En souvenir, Hervé remet à chacun un beau diplôme de vol à exhiber chez soi avec fierté !

Moi, je vais vite me replonger dans un certain livre de Jules Verne.

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Montgolfière Luberon Vol-Terre [sheet--1810347]
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Emerveillé tu seras!

Les légumes tu aimeras

Pleins de plats tu cuisineras !

A la découverte du jardin, ...

Conservatoire des légumes oubliés et des plantes rares, le potager d’un curieux, créé par Jean Luc Daneyrolles est une exploitation agricole et un paradis pour les jardiniers. Au potager, il collectionne et il produit des semences non manipulées, dans le respect des saisons et de l’environnement.

Installé dans le village de Saignon en Luberon, depuis 1984, Jean Luc Daneyrolles est devenu une référence dans son domaine. Il a d’abord transformé une colline en un jardin exubérant qui lui ressemble et qui mélange les fleurs anciennes et les légumes étranges, où se côtoient des manches de pioche et des tessons de bouteilles, des bidons colorés, des vieux arrosoirs ou des seaux en zinc ayant subi les outrages du temps.

Des allées séparent le jardin en planches potagères où sont répertoriés selon leurs usages les fleurs, les fruits, les feuilles et les racines. Le sol des allées est parfois couvert de fragments de tuiles antiques, trouvés sur l’oppidum qui occupe une partie de l’exploitation, de fragments de carreaux de faïence d’Apt, de galets et de pierres. Une modeste cabane de jardin abrite les outils usuels de jardin.

Passionné par les légumes anciens, Jean Luc Daneyrolles cultive chaque année, entre autres curiosités, plus de 50 variétés de tomates. La « pomme d’amour » soupçonnée de pouvoirs maléfiques au XVIe siècle, est aujourd’hui le légume incontournable de la cuisine provençale. On connaît les variétés communes, des minuscules tomates cerises aux parfaites tomates rondes ; au potager, on trouvera la vraie Marmande, la Roma, la Banana, la Cerise blanche, la Raisin vert, … : une extraordinaire diversité de formes, de couleurs, et de saveurs à redécouvrir. Et personne ne connaît les salades comme ce jardinier militant, …

Les chefs font appel à Jean Luc Daneyrolles pour la conception de leur potager. Il crée aussi des jardins et des potagers dans les écoles et forme les futurs jardiniers. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’art de créer des jardins et sur les légumes oubliés, son objectif est de sauver ce patrimoine vivant et de léguer en héritage la diversité des semences, hors des musées ou des laboratoires.

A votre tour, vous pouvez aujourd’hui pénétrer dans ce jardin extraordinaire.

Venez photographier les couleurs du marché provençal 

Rien de plus vivant que de visiter la ville un jour de marché

L'un des plus beaux marchés de Provence !

Un samedi matin à Apt

Tous les samedis, depuis le XIIe siècle, c’est l’été, même au cœur de l’hiver. Le marché commence place de la Bouquerie et n’en finit pas ; il occupe et traverse toute la vieille ville.

« Apt, petite ville, grand barat » disait Remerville

Dans le passé, on vendait le drap et la toile dans la rue principale et sur les bords du Calavon, les produits de la terre, place du Septier, place du Postel et place de la Cathédrale. Au XVIIe siècle, le marché au bétail se tenait soit à la porte de la Bouquerie, soit à la porte de Saignon afin de ne léser, ni le haut, ni le bas de la ville.

Des étals colorés et parfumés

Aujourd’hui, au plus fort de la saison, plus de 300 exposants, originaires de tout le Midi, investissent la ville. Certains exposent même de père en fils.

En saison estivale, la foule est partout s’affairant pour tout voir et tout goûter. Alléchée par les odeurs, attirée par les couleurs, elle ne résiste pas aux diverses variétés de fromage de chèvre, d’olives et de vins enivrants du Luberon. L’abondance des fruits et légumes de saison parmi lesquels tomates aux couleurs et parfums généreux, fraises, melons, ail… exalte les sens. Le marché aux fleurs s’épanouit aux extrémités de la vieille ville avec la lavande, les plantes aromatiques et les bouquets romantiques composés de fleurs séchées. Le long de la rue principale les artisans exposent une production hétéroclite : tissus de Provence, boutis et indiennes, objets précieux ou exotiques, poteries colorées et terres vernissées, bijoux et chapeaux colorés…

Des fruits gorgés de soleil

Sur le marché, les produits du terroir ont la part belle. Mais le geste et la parole ont une place tout aussi importante. On parle, un peu, voire beaucoup, on touche avec les yeux… mais aussi les mains, on soupèse les fruits, on tâte les légumes alors que le Mistral fait gonfler les nappes des étals…

Le marché d'Apt : un art de vivre

C’est ici que l’art provençal de la faconde prend tout son sens. C’est un moment privilégié pour goûter à la culture locale : un rite hebdomadaire où se retrouve tout le Luberon. On descend des villages, du plateau d’Albion, des Alpes et d’ailleurs. Tôt le matin, ce sont principalement les Aptésiens qui arpentent les ruelles. Plus tard, les habitants des villages les rejoignent et un peu avant midi, à l’heure de l’apéritif, arrivent les vacanciers.

Malgré cette invasion pacifique autour des étals colorés et parfumés tout le monde s’accorde. Le marché d’Apt tisse un lien unique entre tradition et modernité. En 1996, le Marché d’Apt est désigné « l’un des 100 plus beaux marchés de France ».

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