Les grands auteurs provençaux du XXème siècle

 

Nombreux sont les écrivains qui ont été inspirés par le Luberon. Mais ceux en parlent le mieux sont ceux qui y sont nés ou y ont vécus longtemps. Au travers leurs ouvrages, ils ont su célébrer les parfums, la beauté et les mystères des paysages du Luberon. En attendant de les découvrir de vous-même, suivez les histoires de ces célèbres auteurs provençaux du XXème siècle...

Henri Bosco, romancier du terroir provençal

C’est avec Henri Bosco, chroniqueur des petits mondes et observateur attentif, amoureux patient en quête des secrets qui ne se livrent que lentement, que débute ce périple. « Je te vois sous le signe de novembre, voué au Sagittaire, entre les splendeurs de l’automne et les premières bises de l’hiver » écrit-il sur Auribeau ou encore à Sivergues, sa terre de prédilection « Tu es la patrie des saisons. En aucun lieu au monde, elles n’offrent figures si vivantes ». Avec Bosco, on visite Sivergues, site captivant par ses sources, ses prés fleuris qui dévalent vers les roches de l’Aiguebrun. Bosco place l’intrigue de son roman « L’habitant de Sivergues » dans une maison médiévale du village...

 

Jean Giono, l'homme qui dictait la Provence

«  Aubignan est collé contre le tranchant du plateau comme un petit nid de guêpes. » (Extrait de Regain). Son collègue Jean Giono célèbre la haute Provence, l’univers des bastides dans la colline, des garrigues calcinées, des charrettes de foin, des places de village. En tant que poète, il s’est dit rien ne valait, somme toute, de regarder la terre et la sienne d’abord, sans se soucier de savoir si elle est plus belle ici qu’ailleurs. Ici-même, en Provence, on la comprend mieux. Avec lui, on respire l'air des Basses-Alpes et celui de Manosque à travers des œuvres puissantes et universelles qui touchent toute l'Humanité.

Marcel Pagnol, à la gloire de la Provence

La trilogie des « grands » auteurs est bouclée avec Marcel Pagnol qui fut autant écrivain que grand cinéaste. D’Aubagne qui l’a vu naître, on a souvent transposé son univers familier des sommets de la montagne Sainte Victoire au Luberon, particulièrement dans le Pays d'Apt, terre de vergers. Sur ces sols arides, les paysans durs à la tache cultivent les arbres fruitiers : « … le grand verger Soubeyran, sur tout le plateau du Solitaire... : deux cents figuiers, deux cents pruniers, deux cents abricotiers, deux cents pêchers de grand vent, deux cents amandiers de princesse ». (Extrait de Jean de Florette)