CASTELLET-EN-LUBERON

Le village "riant"


Accroché au versant septentrional du Grand Luberon, Castellet-en-Luberon s'étire de la rivière Calavon au Mourre Nègre qui culmine à 1125m et offre un panorama magnifique de la Méditerranée aux Alpes.

La principale activité de Castellet-en-Luberon repose sur l'agriculture. On y cultive les amandiers, les pruniers, les cerisiers ainsi que la vigne. Les oliviers ont, quant à eux, quasiment disparu après les dégâts causés par le gel en 1956. Le lavandin garde une place importante et permet à une distillerie artisanale de survivre au village.
On peut encore voir dans les combes, les charbonnières d'où les mulets descendaient leurs chargements vers la vallée.
S’il existe depuis la préhistoire, Castellet-en-Luberon (Castelum Loetum : Château riant ou simplement Castel-l-itum) fut occupé par les gaulois avant de devenir romain vers 121 avant J.C. Les vicissitudes historiques (raids Sarrasins au VIIIe siècle, pillages des routiers au XIVe siècle, dévastations de Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne fin XIVe siècle, guerres de religion, grande épidémie de peste de 1720) entraînèrent des vagues de désertion des territoires, suivies de repeuplements. Quant aux familles qui régnèrent sur le village, on retiendra les Comtes de Forcalquier et les Brancas. A cette époque, la population comptait plus de 300 âmes.



Dominé par les vestiges de l'ancien castel, ce village montagnard est un dédale de ruelles et de vieilles maisons paysannes. On notera l’escalier voûté sur la place du village, l'ancien prieuré, la fontaine, l'église au porche et au chœur de style roman, sans oublier l'atelier du sculpteur Edmond Gintoli sans oublier la maison de César Moulin qui lança l’industrie de la faïence en 1728, contribuant ainsi à la réputation du village jusqu’en 1852 et même au-delà.
Du pied de la montagne, des sentiers de difficultés variables, mais à pente souvent forte, permettent d'accéder rapidement à la crête et au Mourre Nègre. Marcheurs et randonneurs y trouvent un lieu de villégiature idéal.